Accident à l'aérodrome de Cahors-Lalbenque (Lot -46)
Cahors. Aérodrome : après le crash du 18 novembre 2009, les questions.
DDMMercredi soir, à Cahors-Lalbenque, un avion a percuté les barrières de sécurité disposées pour le Supermotard.
Le Piper Méridian est parqué en bout de piste face aux bâtiments de l'aérodrome. Les spécialistes de la Brigade de gendarmerie du transport aérien venus de Blagnac inspectent l'appareil sous toutes les coutures. A première vue, l'oiseau blanc et noir semble intact, pourtant les dégâts subis lors du crash mercredi soir (voir La Dépêche d'hier) seraient très lourds : train avant, hélice touchés ; volet gauche endommagé ; radar météo pulvérisé. « Il est bon pour la casse » lâche Philippe Boels, le propriétaire et pilote de l'avion, un bijou de technologie de 2 millions d'euros. L'homme d'affaires belge qui a des biens dans le Lot relative les conséquences financières de l'accident : « Ce n'est pas grave » dit-il. Le pilote sait qu'il a eu beaucoup de chances de s'en sortir sans une égratignure.
Avant-hier, Philippe Boels décolle du Danemark : « J'avais un plan de vol IFR pour Cahors, un aérodrome sur lequel je me pose régulièrement. J'ai fait ma formation de pilote ici d'ailleurs. Cinq contrôles aériens dont celui de Rodez m'ont suivi pendant le vol ». Le pilote du Piper assure être arrivé vers 19 heures au-dessus de l'aérodrome et de la piste 13. « J'ai exécuté mon approche comme d'habitude puis j'ai atterri, l'avion avait alors une vitesse de 200 km/h. Soudain j'ai aperçu les bottes de paille en travers de la piste, juste le temps de remettre les gaz, sauter la paille pour à nouveau toucher le sol ». Le pilote belge aurait, ensuite, effectué un slalom entre les bottes avant de percuter de plein fouet des barrières métalliques qui verrouillaient la piste. L'appareil a glissé sur le bas-côté herbeux avant de s'immobiliser.
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