Février 2010

Aviation. Hier matin, les gendarmes de la brigade des transports aériens de Tarbes procédaient aux constatations techniques pour déterminer les causes de l'accident d'ULM autogire survenu lundi soir, entre Sarriac-Bigorre et Vic-en-Bigorre. À bord de ce mini-hélicoptère de loisirs, les deux pilotes instructeurs du centre de formation d'ULM de Sarriac-Bigorre, Jean-Luc Artéro et Michel Babou, âgés de 46 et 50 ans. Ils sont grièvement blessés. Le premier, qui était aux manettes, a été transporté par l'hélicoptère de la gendarmerie à l'hôpital de Toulouse-Purpan, tandis que son collègue était emmené à l'hôpital de Tarbes. « Ils ont beaucoup d'heures de vol, des années d'expérience », témoigne un élève de l'école.

Il était un peu plus de 18 heures quand l'accident est survenu. Michel Babou, le spécialiste des autogires, venait de passer le manche à Jean-Luc Artéro pour un dernier vol avant la tombée de la nuit. Ce dernier avait ramené l'appareil neuf de Venise, quelques jours plus tôt. Lundi après-midi, ils procédaient aux vols d'essais devant une dizaine de personnes, des amateurs d'avions.

Un aéronef réputé stable

Les deux victimes étaient en train de positionner l'autogire pour l'atterrissage quand celui-ci a piqué, puis s'est écrasé, à 100 mètres du sol et autant de la piste d'atterrissage.

Ce type d'ULM est réputé stable et les deux hommes étaient expérimentés. Défaut technique ? Défaut d'attention ? Malaise ? La brigade d'enquête devra le déterminer. Le travail sera long, comme souvent dans ce type d'accident, prévient un témoin. Les gendarmes n'en sont pour l'instant qu'aux relevés sur la carcasse de l'appareil et les débris laissés par l'accident sur un rayon d'une dizaine de mètres. Le mois dernier, un ULM pendulaire, deltaplane légèrement motorisé, était tombé non loin de là. On n'en connaît toujours pas les causes.

Source:http://www.ladepeche.fr